Le Projet

(Reprise du document du 25 mars 2016 – Disponible en téléchargement ICI)

Commission Départementale du Soutien à la Parentalité,
Privas, Vendredi 25 mars 2016.
PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION C.A.L.A.E.P.D.A. :
Collectif des Accueillants des Lieux d’Accueil Enfants-Parents Drôme-Ardèche

Le CALAEPDA est un outil de travail porté par des accueillants pour les accueillants. L’Association CALAEPDA (Collectif des Accueillants des Lieux d’Accueil Enfants Parents Drôme Ardèche) est un regroupement d’accueillants des Lieux d’Accueil Enfants Parents ardéchois et drômois inspirés par les Maisons Ouvertes initiées par Françoise Dolto.

Être accueillant dans un Lieu d’Accueil n’est pas un métier, c’est une fonction qui réclame qu’on l’interroge. Les équipes de ces lieux, conventionnés par la CAF, disposent de plusieurs outils pour ce faire : la supervision ou analyse des pratiques, les réunions d’équipes, les lectures, la participation à des colloques…
Dans ce paysage, notre association a pour but :

1/Par la mise en réseau, de favoriser :

  • l’échange et la diffusion d’informations
  • la confrontation des pratiques
  • la réflexion
  • la formation

2/de promouvoir les Lieux d’Accueil Enfants-Parents
3/de construire des partenariats avec les personnes ou les institutions concernées par les Lieux d’Accueil Enfants-Parents.


I – Contexte et état des lieux :


Depuis environ une décennie, cinq L.A.E.P. existent en Ardèche et plus d’une vingtaine en Drôme. L’histoire qui a présidé à leur création est différente d’un endroit à l’autre. La gestion de ces lieux est parfois associative, parfois sous l’égide d’une collectivité territoriale (commune ou communauté de communes), parfois encore dépendante d’une structure plus importante comme une Maison de l’Enfance ou un Centre Social. Les équipes d’accueillants ont plus ou moins d’autonomie selon les cas.
Le recrutement des accueillants se fait selon des modalités et des critères très variables d’un Lieu d’Accueil à l’autre. Par ailleurs, il arrive fréquemment qu’au sein d’une même équipe les accueillants aient des statuts administratifs variés : salariés, libéraux rémunérés, bénévoles, mis à disposition.
Le constat est fait que ces lieux sont isolés (mis à part ceux qui travaillent ensemble dans le cadre du CALAEPDA). Certains n’ont aucun lien avec une structure comparable. Si tous les LAEP semblent bénéficier de supervisions permettant un travail réflexif sur ce qui se passe pendant les accueils, le temps consacré à ce travail varie d’un Lieu à l’autre.
Ces Lieux sont différents de par leur histoire, leurs modalités de fonctionnement, la composition de leur équipe et la nature de leur gestionnaire, mais ils se rassemblent autour d’un socle commun. C’est ce socle que nous avons besoin d’élaborer ensemble et de creuser.


II – Historique du réseau :


II-A . RAMO : précurseur de l’antenne bi-départementale Drôme-Ardèche.
L’association R.A.M.O. (Réseau Associatif Rhône-Alpes des Maisons Ouvertes) fut créée en 1993. Devenue difficilement gérable sur un champ territorial de 8 départements, elle a été dissoute en avril 2006.
Cette association avait pour but de mettre en réseau les Maisons Ouvertes de la Région Rhône-Alpes, existantes ou en projet, de favoriser l’échange d’informations, la confrontation des pratiques, la réflexion, la formation et l’élaboration théorique. Elle visait également à promouvoir la reconnaissance des Lieux d’Accueil Enfants Parents. R.A.M.O. se situait dans l’échange, la confrontation des diversités et le respect de la spécificité des différents lieux. La dissolution de R.A.M.O nous a privés d’un outil de travail : étayage mutuel, partage d’expériences et centre de ressources.

II-B. Le collectif CALAEPDA : mise en place du réseau Drôme Ardèche.
La dissolution de RAMO s’est faite au profit d’antennes départementales ou inter départementales, plus petites, plus faciles à réunir et à faire vivre.
C’est ainsi que les Lieux d’Ardèche et de Drôme qui adhéraient à RAMO ont pris l’habitude de se réunir tous les 2 mois environ pour échanger, partager leurs expériences d’accueil et leurs interrogations et organiser une journée de travail et de réflexion au moins une fois par an. Le but étant surtout de soutenir une élaboration pertinente et exigeante du cadre et de l’éthique de nos Lieux par le simple fait de l’échange entre accueillants. CLAEPDA (Collectif des Lieux d’Accueil Enfants-Parents Drôme-Ardèche), puis CALAEPDA (Collectif des Accueillants des LAEP Drôme-Ardèche) est le nom que le groupe a retenu pour dénommer le réseau informel constitué par les Lieux d’Accueil désireux de rester en lien les uns avec les autres et d’organiser des temps de travail communs. La démarche du CALAEPDA correspond aux objectifs fixés par les différents schémas de développement petite enfance proposés par les CAF et les Conseils Départementaux des deux départements : mettre en lien les LAEP, permettre la confrontation des pratiques et l’élaboration collective autour de thèmes visant à enrichir le travail de l’accueillant.


III – L’Association CALAEPDA : le cheminement et les perspectives


Le Collectif des Accueillants des Lieux d’Accueil Enfants-Parents Drôme-Ardèche (CALAEPDA) vient de prendre une forme associative, au bout d’un cheminement de plusieurs années.

III-A. La forme associative : une réponse structurelle et organisationnelle
Il était nécessaire pour le collectif de trouver une solution juridiquement valable et efficace, capable d’assurer le soutien logistique et de permettre la reconnaissance légale du réseau.
Les institutions telles que les CAF, Conseils Généraux et MSA Drôme-Ardèche ont souhaité dans les années 2010 une mise en réseau cohérente, capable d’accompagner dans leur rôle d’accueillants des professionnels d’horizons variés. Un comité de pilotage bi-départemental entre les institutions et le CALAEPDA a été créé à cet effet. Celui-ci n’a pas résisté aux contraintes plurielles de l’éloignement géographique, de l’absence de cadre juridique du CALAEPDA et de la lourdeur des tâches à accomplir et à se répartir. Il ne s’est pas réuni depuis le printemps 2014.

• Le Collectif était à la recherche d’une structuration interne plus démocratique capable d’insuffler au réseau une dynamique participative. Il était également urgent de trouver des solutions pour éviter l’usure des bénévoles faisant fonctionner ce réseau. En effet, ce Collectif vivant et enrichissant demande du temps, de l’énergie, le sens de l’organisation et de la coordination.

III-B – Les attentes du CALAEPDA :
Le souhait des membres du CALAEPDA est de disposer de l’association comme un outil de travail mieux structuré, plus efficace donc moins énergivore. Cela permettra la mise en œuvre de nos objectifs avec constance, continuité et fiabilité.
La question des moyens dont disposera l’association sera un élément déterminant quant à sa capacité opérationnelle. L’association souhaite un travail collaboratif avec les organismes partenaires pour faire coïncider les missions et les objectifs mutuels.

III-B.1 – L’échange des pratiques :
Il apparaît aux membres du CALAEPDA que ce réseau, proposé aux accueillants de tous les Lieux d’Accueil, pourrait être encouragé et soutenu matériellement par les gestionnaires et les institutions. Étant bien entendu qu’aucune obligation d’adhésion n’en serait faite, ce type d’engagement ne pouvant se concevoir que dans une adhésion volontaire qui sous-tend une implication personnelle et un travail sur soi. Des réunions à « géographie variables » seraient souhaitables pour qu’elles répondent au mieux à l’ensemble des accueillants de nos deux territoires : les lieux excentrés devraient également bénéficier de facilités d’accès aux rencontres.

III-B.2 – La formation :
Les journées de réflexion et de formation par les apports théoriques de personnes ressources qualifiées, la confrontation des pratiques, les échanges d’expériences et les questionnements du sens et de sa justesse, évitent de standardiser ou d’uniformiser les LAEP mais permettent surtout d’éviter les dérives et la « dénaturation » des concepts de Lieux d’Accueil et de soutien à la parentalité. Des besoins sur des formations intra-équipe se font de plus en plus sentir, notamment lorsque les équipes se renouvellent. Les Lieux qui ont pu bénéficier de ces formations en interne nous relatent le grand intérêt de ces formations, notamment pour renforcer la cohérence professionnelle et relationnelle de l’équipe et sa mobilisation autour du projet.

III-B.3 – L’accompagnement des nouveaux lieux :
Les instances d’accueil pour les nouveaux LAEP (soit en « gestation », soit en « début de vie ») sont des outils considérables pour les futurs Lieux. Nous l’avons de nombreuses fois constaté : il est très difficile de se projeter dans la création d’un nouveau Lieu d’Accueil sans bénéficier de l’apport de l’expérience de LAEP déjà existants et bien rodés. En complément de l’accompagnement institutionnel des CAF et des CD, le CALAEPDA est souvent sollicité à cet égard, tant par les gestionnaires que par les futurs accueillants. Or, pour le moment, le CALAEPDA n’a pas les moyens financiers et humains d’augmenter ces temps de rencontres, ni même de répondre à toutes les sollicitations.
En parallèle aux réunions d’accueillants du Teil, le CALAEPDA devrait pourtant se rendre disponible pour ces moments d’accueil des nouveaux lieux, riches d’échanges et d’accompagnement humain d’un projet.

Cependant les questionnements légitimes et récurrents des lieux « en gestation » ne doivent pas entraver ou remplacer le contenu des réunions bimestrielles du CALAEPDA. Il convient donc de proposer des solutions spécifiques à cette forme d’étayage et d’appropriation du cadre et de l’éthique des Lieux d’Accueil par les équipes en gestation.


IV- Les enjeux et  les difficultés du CALAEPDA pour la réalisation de ses missions :

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Le CALAEPDA connaît de grandes contraintes structurelles. C’est une problématique que connaissent la plupart des réseaux de LAEP en France. C’est pourquoi le CALAEPDA a fait le choix de répondre aux invitations de la CNAF et du Furet dans le cadre du Réseau National des réseaux de LAEP, auquel nous prenons une part active. L’association espère trouver dans cette instance des pistes afin de répondre à nos questionnements, nos difficultés et nos problématiques actuelles :

– Ce qui tient à la méthodologie de réseau
– Ce qui tient à la nature des Lieux d’Accueil Enfants-Parents et au travail que nous y menons.

IV-A. Méthodologie du travail en réseau.
IV-A.1. Le lieu
Pour un territoire aussi vaste et étendu que le nôtre, se pose la question du lieu de regroupement disposant d’une salle suffisamment grande. C’est une chose réglée pour le moment grâce à la mise à disposition de la salle d’accueil du LAEP Caracole au Teil, ville relativement bien centrée géographiquement. Celle-ci s’avère cependant à peine suffisante pour accueillir l’ensemble des participants aux rencontres bimestrielles. Ultérieurement, des lieux de réunions mieux répartis dans le territoire seraient une alternative intéressante ; d’autres hébergeurs seront à trouver. Concernant nos réunions, nous aimerions pouvoir continuer nos échanges au-delà du temps imparti (2h), tant nos ordres du jour sont chargés et le besoin d’échange manifeste.
La question du lieu se repose pour chaque journée d’étude susceptible de réunir une centaine de participants. Une stabilité du lieu serait un gain immense dans la conception et l’organisation des journées d’étude.

IV-A.2. La constitution d’un réseau démocratique et vivant
Aspects « techniques » : comment contacter l’ensemble des accueillants et les mobiliser sur le travail commun ? Nous avons vérifié par le passé la difficulté à contacter les accueillants. Lorsque nous nous adressions aux LAEP, certaines hiérarchies « oubliaient » de faire circuler les informations auprès des accueillants. Nous nous sommes donc attelés à un travail entre pairs. Or, les équipes se renouvellent constamment, des lieux se créent, changent de gestionnaire : c’est une réelle difficulté de maintenir un lien vivant avec les accueillants, mais c’est un objectif essentiel pour le CALAEPDA.

IV-A.3.- Les tâches de secrétariat
Nous soulignons le travail très conséquent de secrétariat que la mise en réseau requiert. C’est un investissement bénévole chronophage, énergivore et donc fragile. C’est cependant ce qui fait lien entre les accueillants de nos 2 départements, ce qui fait circuler les informations sur les lieux d’accueil et les actualités locales concernant la petite enfance et la parentalité, ce qui fait surgir entre nous et envers nos partenaires (gestionnaires et institutions) la spécificité de notre travail. Nous espérons que les nouvelles directives de la CNAF d’une part et la forme juridique dont nous venons de nous doter d’autre part vont permettre de dégager un peu de temps rétribué pour les tâches de secrétariat. C’est, pour notre association, une priorité.

IV-A.4 – Les freins à la mise en réseau
Nous intervenons au niveau de 2 départements (Drôme et Ardèche). Les distances géographiques entre nous sont importantes (parfois de l’ordre de 90′ à 2 heures pour se rendre « physiquement » aux réunions de réseau qui ont lieu tous les 2 mois pendant 2 heures). Les coûts engendrés par ces déplacements sont souvent supportés personnellement par les accueillants (investissement bénévole). Pourtant, il est important que le travail en réseau concerne de nombreux accueillants et pas simplement les plus militants d’entre eux. Parfois, les frais de déplacement sont pris en charge par les gestionnaires, mais cette question est laissée à la discrétion de chacun d’eux. Or, les gestionnaires ne perçoivent pas toujours l’intérêt de la mise en réseau : certains sont réticents pour libérer les accueillants le temps des rencontres de réseau, pour financer les frais de déplacement, à fortiori pour maintenir leur rémunération. Nous constatons de grandes disparités entre nous. Il faut ajouter que la plupart des accueillants sont investis professionnellement en dehors des LAEP et peuvent donc rencontrer des difficultés réelles pour se libérer.
D’autres ne voient pas l’intérêt de ce type de travail et de partage et préfèrent une
centration sur leur propre lieu d’accueil.

IV-A.5. Utilisation des outils de communication modernes
Pour pallier les difficultés réelles de contact, nous sommes à la recherche « d’astuces » techniques : possibilité d’échanger par internet ou par conférence téléphonique ou visioconférence pour limiter les déplacements (gestion du temps et prise en compte de l’impact écologique).
Quels équipements informatiques seront nécessaires ? Pourrons-nous être aidés au démarrage pour l’acquisition, la prise en main et l’utilisation de ces moyens modernes de communication ?…
À notre avis, ces outils ne devront pas remplacer les rencontres physiques mais les compléter et offrir une meilleure fluidité à la vie associative du CALAEPDA.

IV-A.6 – Liens avec les partenaires (institutions et gestionnaires).
Un réseau d’accueillants ne peut se concevoir sans être ancré dans le champ institutionnel et y être adossé (CAF, MSA, Conseils départementaux) ainsi que dans celui des territoires.
Un travail de co-portage de la question de la formation initiale et continue des accueillants doit être remis à l’ordre du jour rapidement tout comme celui d’une harmonisation des productions administratives demandées par les financeurs des Lieux d’Accueil (qui sont différentes dans nos 2 départements.) Ce peut être une belle occasion de rapprocher les institutionnels, les gestionnaires et les accueillants autour d’un travail commun qui devrait permettre une meilleure connaissance réciproque et la constitution d’un socle de valeurs partagées autour de l’accueil des tout-petits et de leurs parents.

IV-B – Nature des Lieux d’Accueil Enfants-Parents et du travail mené par les accueillants.
IV-B-1. Le contour du réseau.
Accueillir la diversité des pratiques est une chose, savoir ce qu’on fait, comment on le fait et quel sens on donne à ce travail d’accueil est autre chose.
Nos lieux sont différents de par leur histoire, leur implantation, leur gestionnaire, la constitution de leur équipe et leurs corpus théoriques de référence. Nous avons recherché nos points communs et de convergence pour créer l’association CALAEPDA. Les choses, après débat, ont été formulées ainsi :
« Les Lieux d’Accueil Enfants-Parents sont entendus par le CALAEPDA comme des lieux de rencontre et de parole pour les tout-petits accompagnés d’un adulte. Ils se reconnaissent une filiation avec la Maison Verte créée par la psychanalyste Françoise Dolto. »
La plupart des lieux en Drôme et en Ardèche n’ont pas de psychanalyste dans leur équipe. Mais le maintien de la cohérence et de l’exigence éthique proposées par les maisons (ou)vertes nous a paru essentiel tout en respectant la singularité et l’altérité qui caractérisent chaque lieu.
Un questionnement nouveau concernant les orientations actuelles de la CNAF est débattu au sein du Réseau National des réseaux ainsi qu’au CALAEPDA : une logique quantitative pourrait conduire à la création de Lieux d’Accueil à marche forcée. Or le travail préalable avec les professionnels et les acteurs locaux requiert un cheminement patient. Il faut aussi que le recrutement des accueillants et leur formation soient effectués avec soin et non dans l’urgence.

IV-B-2. Les enjeux du soutien à la parentalité.
En 2011, La CAF Ardèche a organisé un forum participatif sur la parentalité et Gérard Neyrand, sociologue émérite sur la question, a tenu une conférence sur ce thème. Sur le développement du soutien, il dit :
« De fait, l’institutionnalisation du soutien aux parents, avec la création des REAAP a été précédée de tout un ensemble d’initiatives associatives, qui ont été les plus grands précurseurs de cette logique de soutien et d’accompagnement. Les grands précurseurs : initiatives associatives en direction des parents : crèches parentales, LAEP, points rencontre, médiation, groupes de paroles. […] Parmi les différentes façons d’intervenir sur la parentalité, le soutien et l’accompagnement s’inscrivent dans une approche qualifiante, à distinguer d’autres approches plus centrées sur l’aide, voire le contrôle parental. L’approche « qualifiante » tient à sa détermination à mettre en valeur les ressources des parents. Elle vise à ce qu’ils se sentent qualifiés, c’est-à-dire autorisés, légitimés dans leur responsabilité et leur savoir-faire et savoir-être parentaux. […] Passer à cette position de « soutien qualifiant » suppose donc, du côté du professionnel, une forme de renoncement à occuper une place de savoir et de pouvoir sur l’autre : savoir comment le parent doit bien se comporter avec son enfant, soulager sa souffrance, corriger son inconduite ou repérer la défaillance sinon le défaut parental ; etc. Ce qui suppose une formation à cette façon de faire, et renvoie à l’idée de l’accompagnement des professionnels. »
L’objectif de la mise en réseau de nos Lieux d’Accueil n’est pas de les formater sur un modèle univoque et dogmatique. A l’instar de ce qui se passe entre les petits enfants et leurs parents dans les Lieux d’Accueil c’est, grâce au partage d’expériences, la recherche « ensemble » d’attitudes plus justes, mieux pensées, davantage confiantes dans le cheminement de chacun.